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Comment les villes peuvent-elles soutenir les jeunes grâce à l'innovation sociale?

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10 February 2015
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Les villes sont pleines de possibilités pour les jeunes. Cependant, la transition vers la vie adulte n'est pas toujours un processus facile et la crise du chômage des jeunes actuelle risque d'augmenter le nombre de jeunes désengagés dans nos villes. Eddy Adams, Manager du pole thématique URBACT sur l'intégration active et Robert Arnkil, Expert référent du projet URBACT My Generation at work, se sont attachés à traiter ce sujet dans leur récent article "PDF icon Download The Urbact Tribune Article How can cities support young people though social innovation? Thematic Paper (375.87 KB)", publié dans le dernier numéro de la PDF icon Download The Tribune 2012 (6.81 MB).

Cet article s'appuie sur le travail du workstream URBACT "Soutenir les jeunes grâce à l'innovation sociale". En particulier, il explore le concept d'innovation sociale et les possibilités que cela peut offrir chez les jeunes.

Le défi de la jeunesse dans la ville intégrée

Les auteurs expliquent que la hausse des taux du chômage des jeunes dans la majeure partie de l'Europe entretient la crainte d'une "génération perdue". Dans les Etats membres ayant des économies relativement stables, le chômage des jeunes est en hausse dans de nombreuses villes – il a doublé et atteint 6,7% à Copenhague et 13% à Berlin par exemple. Dans les villes du sud, la crise est plus rude, par exemple à Barcelone 35% des jeunes sont sans emploi.

Mais la crise de la jeunesse n'est pas nouvelle. Les données montrent que, même pendant les années de croissance, une minorité de jeunes était toujours hors du marché du travail et déconnectait de la société. Selon Eddy Adams et Robert Arnkil, ceci suggère de profonds problèmes structurels liés à la transition des jeunes vers la vie adulte.

Les choix des villes et le rôle de l'innovation sociale

Que peuvent faire les villes pour répondre à cette situation? Certaines continuent comme avant leur politique avec seulement moins de ressources. Cependant, un nombre croissant de villes semblent voir la nécessité de répondre de façon plus spectaculaire. Dans certains cas, un changement radical implique une approche top-down. Par exemple, dans le quartier berlinois de Marzahn, un nouveau maire s'est engagé à porter le chômage des jeunes à 0% entre 2013 et 2016. De l'autre côté du spectre, la dynamique s'est créée autour de villes qui cherchent à travailler avec de nouveaux modèles de collaboration avec les parties prenantes, les collectivités et un plus large éventail de prestataires de services et ce tout à fait dans la lignée du modèle URBACT qui promeut l'approche de partenariat.

Il est dit dans cet article que "l'innovation sociale" est le terme générique utilisé pour décrire de plus en plus ces évolutions. La Commission européenne promeut fortement l'innovation sociale comme un élément important dans la sortie de crise en Europe. La conception, le développement et la mise en œuvre de nouveaux services pour répondre à nos plus grands défis - vieillissement de la population, manque d'emplois, aliénation des jeunes – sont largement identifiés comme prioritaires.

La réponse des villes

Selon les auteurs de cet article, l'innovation sociale implique un processus d'exploration et de développement collaboratif. Il n'existe pas de modèle unique qui peut être transféré d’une ville à l’autre.

Les activités du workstream URBACT suggèrent qu'il existe néanmoins des caractéristiques communes entre les villes qui sont impliqués dans la promotion de ce programme de changement, notamment:
1. Un nouveau leadership civique
2. Une mobilisation des gens et les ressources
3. Un établissement de partenariats nouveaux

Des exemples de villes où nouveau travail collaboratif se met en place tels que Copenhague et Rotterdam sont détaillés dans l'article.

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