You are here

Le programme Urbact au Forum ouvert des EcoQuartiers !

Edited on

25 July 2016
Read time: 1 minute

C’est sous un ‘arbre à palabres Europe’ que le programme Urbact III a été présenté pendant le Forum ouvert des EcoQuartiers organisé le 28 juin dernier à la Maison des Métallos, à Paris.

L’objectif, au-delà de la présentation du fonctionnement du programme et de ses appels à projets, était de partager les témoignages d’une ancienne ville Urbact II, Lyon, et d’une nouvelle venue dans le programme Urbact III, Mouans-Sartoux.

Pour la Ville de Lyon, partenaire du réseau « Alimentation durable dans les communautés urbaines » le programme s’est révélé être un catalyseur d’une vraie dynamique à l’échelle locale et internationale : cela lui a permis d’interpeler les politiques françaises pour promouvoir des pratiques d’alimentation durable au sein même des quartiers populaires, mais aussi de mettre en place un plan d’actions à travers un document stratégique et opérationnel, dans lequel s'est déclinée la vision globale d’un système territorial durable.

 

A l’échelle internationale Lyon a aussi pu bénéficier de la confrontation avec des partenaires européens d’échanges inspirateurs de nouvelles idées (Bristol) et pratiques, qui se sont concrétisés par l’accueil de partenaires étrangers et le financement de voyages d’études de différents acteurs du programme (des experts, des bénévoles, des associations…).

L’adhésion à URBACT a incité également la création d’une ligne financière pour recruter un agent dédié à ce sujet au sein de la cellule Europe à Lyon.

URBACT s'est avéré dans le cas de Lyon l’élément moteur pour le développement de la thématique de l’alimentation durable, néanmoins la question qui s’est posée est la viabilité du réseau après les deux ans de financements accordés par le programme et la signature d’un pacte alimentaire.

La ville de Mouans-Sartoux (10000 habitants, département des Alpes-Maritimes) fait partie du nouveau réseau Urbact III ‘Agri Urban’ , constitué de douze villes européennes, et qui porte sur l’autonomie alimentaire via le développement de l’agriculture urbaine et des produits biologiques. La ville manque encore de recul pour apprécier les apports à moyen terme de sa participation à ce réseau. La gestion de ce programme est assurée en direct par un élu, faute pour le moment de financements pour recruter un agent dédié chargé entre autres d’organiser les voyages d’études et l’accueil des représentants des villes étrangères.

La question qui a notamment été posée est celle de l’accompagnement des petites villes françaises pour qu’elles puissent profiter au mieux du programme Urbact